田中泯 ソロ公演 「場踊り」
2012年フェスティバル・ドートンヌ(パリ秋芸術祭)にて
2012年9月21日 20:30
2012年9月22日 15:30/20:30
いずれも、ブッフ デュ ノールにて
Min Tanaka (dance)
“Locus Focus”
and
Jean Kalman (light)
with the Nomads of Thomas Gleb
21 Sep 2012 Friday 20:30
22 Sep 2012 Saturday 15:30 / 20:30
@Theatre de Bouffes du Nord
★About Installation “Les Nomades”
Thank Angers ” Musée de la Tapisserie ”
—-here Introduction with French——
★French translation:Akihiro Ozawa
Min Tanaka and Jean Kalman
Préface
Min Tanaka et Jean Kalman se rencontrent en 1978 au début des activités hors du pays du premier. Depuis ils continuent à travailler ensemble tout en respectant rythme et manière de s’exprimer à chaque un. Parmi leurs collaborations on peut citer les deux créations pour l’Opéra Comique à Paris, dont la mise en scène, la chorégraphie et le danseur principal est Min Tanaka;
“Peut on danser le paysage?”(1987), éclairages: Jean Kalman, beaux-arts; Karel Appel, musique; Nguyen Thien Dao, direction musicale; Gilbert Amy, orchestre; Orchestre de l’Opéra nationale de Paris.
Stravinsky “Sacre du printemps”(1990), éclairages; Jean Kalman, beaux-arts; Richard Serra, musique; Minoru Noguchi.
Dans les dernières années, ils participent ensemble au Festival Salzbourg du 250ème anniversaire de Mozart;
Mozart “la Flute enchantée”(2006), direction musicale; Ricardo Muti, mise en scène; Pierre Audi, éclairages; Jean Kalman, chorégraphie; Min Tanaka…
Mais il fallait attendre cette fois-ci qu’ils travaillent les deux seuls ensemble.
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Min Tanaka
Min Tanaka est un danseur d’avant-garde, d’expérimentations, qui s’appuie sur des leçons de Tatsumi Hijikata transmis personnellement.
Après l’apprentissage du ballet classique et de la danse moderne il commence dans les années 60 une carrière de danseur de la danse moderne. Mais peu de temps après, la doute sur le “milieu” de la danse et de la culture de l’époque, un miroir des mœurs et de une pensée qui raisonne en fonction de classe sociale d’après guerre le conduit à une activité propre à lui. Ses formes de danse singulière lui coute en 1966 l’exclusion de l’association de la danse moderne du Japon, synonyme de l’exclusion du milieu de la danse. Dans les années 70 il développe des activités de “Hyper dance” qui met l’accent sur le corps en tant qu’unité de l’existence l’âme- le physique. Ces activités d’expression plastique engendrent aussi bien au Japon qu’en l’extérieur du pays, de nombreuses collaborations avec intellectuels, scientifiques, artistes de beaux-arts, donnent des impacts précurseurs aux beaux-arts, au milieu culturels de l’époque. Il se montre en 1978 pour la première fois en dehors du Japon à l’occasion de l’exposition “Ma-l’espace temps du Japon “, au Musée du Louvre, organisé dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, conçu par Arata Isozaki et Toru Takemitsu. Depuis pendant plus que trente ans il continue ses activités dans le monde entier, en Europe, aux continents d’Amérique, aux pays ex communistes, aux pays en voie de développement, dansant en solo ou en groupe.
Ses activités, qui ne connaissent ni le découpage de genres artistiques (théâtre, danse, musique…) ni la frontière entre la vie de tous les jours et la danse, attirent vifs intérêts manifestés par des activistes d’avant garde, artistes de beaux-arts, romanciers, biologistes, anthropologues, ethnologues, philosophes et les projets qu’il initie tendent à être recherche commune, tentative pour l’éducation sociale, ou la modification de la société. Cette sorte de activité collaboratives couvre multiple domaines d’expression, commençant par pièces d’opéra (chorégraphie et danse), arts traditionnels et danses folklorique qui sont transmis jusqu’ à nos jours (No japonais, théâtre classique de l’Inde…), arts visuels, architectures, paysages, science médico-psychatrique jusqu’à musique d’improvisation. En parallèle Tanaka, à ses 40 ans, fasciné par l’essentiellement étroite relation entre le corps, le travail et la nature, s’établit dans une ferme entourée par des montagnes à l’est de Tokyo avec ses amis chercheurs et danseurs. Mettant fin à la forme communale, ces dernières années, il continue seul à cultiver. A travers les activités d’agriculture il arrive à l’affirmation: “la danse s’enracine, de toutes les façons, irrévocablement aux activités corporelles de l’agriculture”.
En 2002, sa première apparition sur l’écran avec “le Samurai du crépuscule” sous la direction de Yoji Yamada. Il reçoit les prix du meilleur espoir et du meilleur second acteur de l’Academie du Japon. Depuis il élargit ses activités d’expression avec plusieurs rôles sur l’écran. (Une séance de projection de ses films organisée en Janvier 2012 à Angers). Min Tanaka s’explicite en disant que: “je ne suis qu’un danseur, non pas acteur”.
En 2005 le début de l’action pour la protection d’une forêt tropicale à l’Ile de Kalimantan en Indonésie avec les 2500 habitants des sept villages limitolophes avec l’aide du Gouvernement indonésien qu’il continue toujours.
Aujourd’hui son enquête incessante et insistance solide à l’égard de “l’origine de la danse” se met en pratique, s’approfondissant vers la racine à travers l’approche de danser d’une manière improvisée une danse spécifique, inhérente à tous les lieux de la vie quotidienne. C’est ainsi que “Ba Odori”-Locus Focus se déroule à chaque lieu au Japon ou à l’extérieur du pays dans un temps au présent continuel.
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Jean Kalman
Né à Paris en 1945, Jean Kalman, après des études universitaire consacré à la philosophie et quelques années de professorat, travaille depuis 1979 pour le théâtre et l’opéra, principalement comme créateur de lumière, en France, en Europe, aux Etats-Unis et au Japon .
Aux Bouffes du Nord , pour P. Brook, il a créé, entre autres, les lumières de La Cerisaie, du Mahabharata, de la Tempête et d’Impression de Pelléas.
Avec Ch. Boltanski depuis le ” Winter Reise” à l’Opéra Comique en1995 il a créé de nombreux événements dont
” Les Belles Endormies” Paris ,Festival D’Automne 1997 , “Der Ring’ -Fünfter Tag”-der Tag danach Berlin pour Theater der Welt 1999, “O Mensch ! ” pour le Festival d’Automne 2003,
” Voyage d”été” Echigo Tsumari Triennale 2003, ” Nächter unter Tage” pour la Ruhr triennale ,
“Saigo no Kiyoshitsu” pour la Tsumari Triennale.
Avec Tanaka Min, depuis la première collaboration à l’exposition Ma au Festival d’Automne 1978 il a participé à de nombreuses performances et productions dont un mémorable ” Sacre du Printemps” avec Richard Serra à l’Opéra Comique.